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REVUE    DE    PRESSE du MINISTERE DE L’OUTRE MER

Métropole

Antilles

Politique/Présidentielle

- SARKOZY visite les Antilles au pas de course. (Le Parisien 25/03)

- En Guadeloupe, le candidat a promis d’être « le président du pouvoir d’achat » : (…) En meeting, il a renoué avec les fondamentaux de la « rupture » : l’ « autorité », l’exaltation de « l’identité nationale », le travail, dont il veut « refaire une valeur cardinale », l’opposition à « l’assistanat, la plus insidieuse des aliénations », à cette politique qui a consisté à « acheter le silence de la Guadeloupe par la Revenu Minimum d’Insertion », à « la dictature de la minorité », à ces « conflits sociaux qui détruisent l’île ». (…) Il a expliqué comment son refus « d’opposer le progrès économique au progrès social » se traduirait concrètement, par exemple par la défiscalisation. « A la hauteur de la fonction ». Il a promis de « conserver scrupuleusement » les mesures accumulées dans ce domaine par la droite et la gauche pour favoriser l’investissement. En ajoutant son bonus personnel : la création de « zones franches globales d’activité dans les Départements d’Outre-Mer ». Une recette classique, que SARKOZY veut accommoder à sa manière en créant en Guadeloupe « un lieu de résolution à froid des conflits », « dans lequel on pourrait avoir recours à des procédures de médiation de façon systématique » entre « l’ensemble des partenaires sociaux ». (…) (Le Figaro 25/03)

- Sarkozy : "Je veux que la Martinique puisse se construire un avenir debout" : (…) "Je veux un travail pour chaque jeune Martiniquais, je veux parier sur une zone franche globale, je ne veux pas de l'assistanat", a ajouté le candidat à la présidentielle. "Je suis venu dire aux Martiniquais que la France a besoin d'eux et que ce n'est pas simplement la Martinique qui a besoin de la métropole. C'est la métropole qui a besoin de ses régions ultra-marines", a-t-il poursuivi. Evoquant la crise de la banane,

Océan Indien

Politique/Présidentielle

- Chantre du rassemblement. François BAYROU a entamé hier un voyage de deux jours dans l’océan Indien, voyant dans l’île de La Réunion une bonne définition de la France dont il rêve. (…) Alors le candidat centriste veut réfléchir « avec calme » à l’application du droit du sol. « Je suis favorable à ce que la nationalité française ne soit plus automatiquement acquise quand on vient sur ces territoires uniquement pour accoucher ». Devant 700 personnes, il a salué La Réunion « qui apporte tant à la France en montrant la capacité à vivre ensemble de communautés d’origines indiennes, chinoises, africaines, comoriennes qui se respectent ». (…) Il a proposé de faire de l’île une zone franche, d’offrir à ses jeunes entreprises, zéro charge pendant un an, et d’en faire la porte touristique de toutes les destinations de l’océan Indien. (…) (Le Parisien 25/03)

 

 

 

François Bayrou a proposé de réorienter la politique de défiscalisation en Outre-mer vers le logement social. (…) Il s'est par ailleurs prononcé pour la création de zones franches, "à La Réunion et dans toutes les régions de l'Outre-mer qui en ont besoin, en tout cas dans les secteurs soumis à forte concurrence". "Je veux qu'Outre-mer et en métropole, on soutienne effectivement la création d'entreprises (…)", a ajouté le candidat centriste. (…) Interro sur la préférence régionale, il a répondu que "ça ne (le) choque pas que pour une partie des emplois publics, on recrute des Réunionnais". (Agence France Presse)